Objectifs
Antibactérien, anti-inflammatoire, cicatrisant, brûlures
Période
Tout temps
Comment
Infusion, massage, soins
Son nom résonne comme une promesse : le chardon béni (“Cnicus benedictus”) porte en lui l’héritage des savoirs monastiques et des traditions méditerranéennes. Derrière ses feuilles coriaces et ses capitules solaires, cette plante recèle des propriétés médicinales précieuses : soutien digestif, stimulation de l’appétit, vertus anti-inflammatoires et antibactériennes.
Originaire des terres arides du Bassin méditerranéen, et particulièrement d’Espagne, le chardon béni appartient à la famille des Astéracées. Il se dresse jusqu’à 60 cm, exhibant une tige laineuse et des feuilles épineuses veinées de blanc. En été, il se pare de fleurs jaunes éclatantes, semblables à des soleils miniatures.
Ses autres noms ? Centaurée bénite, safran sauvage, ou encore cnicaut béni. Autant de termes qui révèlent son ancrage dans les pharmacopées traditionnelles.
D’abord cultivé comme ornement dans les jardins monastiques, le chardon béni s’est imposé comme un remède naturel dès le XVIe siècle. En infusion amère, il était prisé pour combattre la fièvre et la malaria. Aujourd’hui, il est surtout reconnu pour :
Stimuler l’appétit : ses principes amers, notamment la cnicine, activent les glandes salivaires et facilitent la digestion.
Soutenir le foie : il favorise la sécrétion et l’évacuation de la bile (actions cholérétique et cholagogue).
Soulager les inconforts digestifs : il apaise les troubles gastro-intestinaux et les maux de tête liés à une congestion hépatique.
Vertus antibactériennes et anti-inflammatoires : des études in vitro suggèrent un potentiel contre certaines infections.
Il se murmure également que la fameuse liqueur Bénédictine, préparée à Fécamp par les moines bénédictins, renfermerait du chardon béni…
Malgré des siècles d’usage, les études sur l’humain manquent pour valider pleinement ses bienfaits. Pourtant, la Commission E allemande reconnaît son efficacité contre l’inappétence et la dyspepsie. Il est aussi employé pour :
Détoxifier l’organisme : son effet diurétique aiderait à éliminer l’acide urique, bénéfique en cas de rhumatismes ou de goutte.
Soulager les douleurs musculaires et réguler la tension artérielle.
Stimuler l’organisme : préconisé en cas de fatigue chronique ou d’anémie.
Faciliter l’expectoration en cas de rhume ou de grippe.
Attention toutefois : les personnes allergiques aux Astéracées (pissenlit, marguerite, chrysanthème, tournesol) doivent s’abstenir, et une consommation excessive peut entraîner nausées et irritations gastriques.
En infusion : 1,5 à 2 g de fleurs séchées dans 150 ml d’eau chaude (3 à 5 min max). Boire jusqu’à trois tasses par jour.
En teinture mère : 50 à 150 gouttes par jour, en trois prises, selon le poids.
Le chardon béni, longtemps trésor des monastères, retrouve aujourd’hui sa place dans les rituels bien-être. En potion amère ou en extrait concentré, il pourrait bien devenir l’allié naturel de votre digestion et de votre vitalité. Avec modération, bien entendu !
Nenka, au service du bien-être par la nature.
Nenka ©2025
Ne manquez pas le départ !