Objectifs
Infections foie et reins, préventions rhumes, anti-oxydant
Période
Tout temps
Comment
Poudre, Cuisine
Considérée comme une plante d’harmonie en médecine chinoise, l’astragale est un rempart naturel contre les agressions extérieures. Adaptogène, elle stimule l’organisme et soutient le système immunitaire, notamment lors des changements de saison. Une barrière végétale pour mieux affronter l’hiver.
L’astragale, ou Huang Qi, appartient à la famille des fabacées et pousse sur les terres arides d’Asie, près des estuaires et des forêts de pins. Sa racine est récoltée au printemps, séchée, puis utilisée depuis plus de deux mille ans en médecine traditionnelle. Avec plus de 2000 variétés répertoriées, elle est l’une des plantes asiatiques les plus étudiées. En Occident, elle a fait son entrée dans les pharmacopées au XIXe siècle, grâce aux herboristes qui l’ont intégrée aux toniques naturels.
Dans les années 80, des chercheurs chinois ont révélé ses propriétés antivirales face au virus Coxsackie B, responsable de certaines myocardites. En médecine traditionnelle, elle est un pilier des formules de renforcement, comme la Yu Ping Feng San, utilisée pour lutter contre les rhinites allergiques, les bronchites chroniques et les infections respiratoires récurrentes.
L’astragale agit comme un bouclier contre les infections. Elle soutient le foie, protège les reins et est recommandée en prévention des rhumes et des grippes. En plus de ses effets immunostimulants, elle pourrait réguler la glycémie et aider à la gestion de la tension artérielle. Elle possède aussi de puissants antioxydants, capables de neutraliser les radicaux libres et de freiner le vieillissement cellulaire.
Mais ce n’est pas tout. Tonique et adaptogène, elle accompagne l’organisme face aux stress environnementaux et émotionnels. En Chine, elle est couramment utilisée pour améliorer l’endurance et aider le corps à s’adapter aux températures extrêmes.
L’astragale a aussi été étudiée pour son potentiel cardioprotecteur et digestif. Elle aiderait à réduire l’acidité gastrique et favoriserait une meilleure élimination des déchets. Son action sur la circulation sanguine intrigue les chercheurs, notamment en cas d’accident cardiovasculaire.
Autre piste prometteuse : l’astragale serait un allié des traitements anticancer. Certaines études suggèrent qu’elle atténuerait les effets secondaires de la chimiothérapie, en renforçant l’immunité des patients. Mais la prudence est de mise : si les recherches chinoises abondent, elles sont souvent jugées peu conformes aux standards scientifiques occidentaux. Pourtant, selon des chercheurs de Houston, les propriétés immunomodulatrices de la plante pourraient réellement soutenir l’organisme face à certaines pathologies lourdes.
La clé de son efficacité réside dans sa richesse en polysaccharides, flavonoïdes et saponines. Mais son rôle exact contre les virus fait débat. Agit-elle en prévention ou en traitement ? La médecine chinoise, elle, tranche : l’astragale est un tonique du Yang et ne doit pas être consommée en cas d’infection avérée, au risque de nourrir le virus au lieu de l’organisme.
L’idéal : une cure de deux à trois mois en automne, pour affronter l’hiver en toute sérénité. Mais attention, l’astragale n’est pas anodine. Son action sur l’équilibre énergétique impose quelques précautions, notamment chez les personnes ayant une déficience en Yin.
Poudre de racine : 4 à 7 g par jour en deux ou trois prises pour renforcer l’immunité.
Décoction : faire bouillir 15 à 30 g de racine séchée dans 1L d’eau pendant 15 minutes. Boire 500 ml à 1L par jour.
Extrait liquide : 1 cuillère à café dans un verre d’eau, trois fois par jour.
Gélules : 2 à 3 par jour, selon les recommandations du fabricant.
Soupe chinoise : incorporer 30 g de racine dans un bouillon avec légumes et épices, puis laisser mijoter à feu doux.
Un rituel ancestral pour une vitalité préservée.
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